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  • Michel II, empereur byzantin (m. 829) 253. – Fondateur de la dynastie d’Amorion. Général, issu d’un milieu modeste, il fut à l’origine de l’avènement de Léon V. Condamné à mort pour avoir conspiré contre lui, il le fit assassiner et lui succéda. Il pratiqua une politique de tolérance religieuse [253].

  • Michel-Ange, sculpteur, peintre, architecte, ingénieur et poète italien (1475-1564) 14, 36, 53, 74, 75, 77, 89, 95, 115, 167, 168, 176, 189, 193, 195, 207, 215, 225, 235, 255, 288, 289, 290, 291, 296, 297, 313, 315, 316, 319, 335, 349, 356, 360, 361. – Elève de Ghirlandaio [14, 360] et du sculpteur Bertoldo, esprit universel à la fois artiste et poète [89, 361] soutenu par Laurent de Médicis [255] et honoré par ses protecteurs [356], il eut la réputation d’avoir lui-même disséqué des cadavres [53, 167] pour en étudier l’anatomie et animer la terribilità de ses nus [75]. Préférait la fresque à la peinture à l’huile [77, 335], pensaient que ce que les peintres réussissaient le mieux, c’était eux-mêmes [168], critiquaient les plagiaires [193] et ceux qui n’imitaient que les antiques [195] même s’il les aimaient beaucoup [291]. Il se souciait de l’emplacement de ses sculptures avant même qu’elles ne fussent installées [235]. Il était si exigeant qu’il ne laissa qu’onze sculptures achevées [289] qu’ils considéraient comme ses propres enfants [290, 349]. Le Titien lui présenta sa Danaé mais fut critiqué pour son dessin [36] tandis que SvH critique les coloris de Michel-Ange [225]. Sa concurrence avec Raphaël fut réputée [74, 176, 215], ainsi qu’avec Bandinelli [313, 319], Torrigiano [313] et Francia [316].

    • Christ en croix 53, 207

    • David 315

    • Jugement dernier (Le) 95, 189, 288

    • Léda 316

    • Tombeau des Médicis 296

    • Tondo Doni 115

  • Micon, peintre grec (act. 470-440 av. J. –C.) 192. – Apelle et Protogène ont fui sa manière [192].

  • Midas, roi de Phrygie (v. 738-v. 696 av. J. –C.) 91, 130, 142, 172, 225, 296, 316. – Sous son règne, la Phrygie atteignit son apogée grâce aux mines d’or et de fer qu’elle possédait. Ayant rendu Silène captif par erreur, à Dionysos, le dieu lui promet d’exaucer un vœu. M. demande la faculté de changer en or tout ce qu’il touche. Il s’aperçoit bientôt que tout aliment et toute boisson qu’il porte à la bouche se transforment en or [130, 142, 225]. Mourant de soif et de faim, il implore Dionysos de lui reprendre sa faveur. Le dieu lui conseille de se laver dans la source du Pactole ; depuis lors, ce fleuve roule des paillettes d’or. Avec la même irréflexion, M., mêlé comme juge au concours qui opposait Apollon et Marsyas [91], déclare ce dernier meilleur musicien. Apollon, indigné, lui fait pousser des oreilles d’âne [316]. Honteux, M. cache ses oreilles sous une tiare [172] ; son barbier, incapable de garder le silence, confie le secret, qu’il était seul à posséder, à un trou creusé dans le sol. Bientôt, les roseaux se mettent en bruissant à répéter la phrases compromettante. Sujet d’une des Images de Philostrate [296].

  • Middelburg, ville néerlandaise 313. – Ses peintres furent visités par Lucas de Leyde [313].

  • Van Miereveld (Michiel Jansz.), peintre hollandais (1567-1641) 44, 257. – Portraitiste très réputé et apprécié, notamment parmi les milieux aisés de La Haye et de Delft [44, 257], s’appuyant sur Willem Jacobsz. Delff qui répandit les modèles de ses compositions au travers des gravures.

  • Van Mieris (Frans), peintre hollandais (1635-1681) 257. – Fils d’un orfèvre de Leyde, possible élève de Jacob Toorenvliet, Gérard Dou et Abraham ven den Tempel, il entra dans la guilde des peintres de Leyde en 1658. Apprécié dans ses œuvres allégoriques et dans ses peintures d’histoire, il reprit dans ses scènes de genre une part des solutions formelles de Dou en accordant toutefois une importance plus grande aux contenus moralisants et aux iconographies polysémiques et ambigues [257].

  • Mika, prêtre du clan des Lévites 247. – De son temps, les habitants de la montagne Ephraïm avaient des sculptures [247].

  • Milan, ville d’Italie, en Lombardie 323. – Attila prit cette ville [323].

  • Militius (saint), religieux byzantin 118-119. – L’Empereur Constantin lui demanda son sentiment quant à la Trinité mais les grands diacres l’en empêchèrent [118-119].

  • Miltenberg, ville allemande 202. – Traversée par SvH [202].

  • Minerve ou Pallas, déesse de la guerre, assimilée à Athéna 17, 37, 46, 72, 82, 92, 100, 158, 159, 175, 220, 236, 239, 268, 280, 286, 287, 310, 328. – Jupiter, craignant l’enfant qui lui naîtrait de Mêtis, avale celle-ci sur le point d’accoucher. Athéna sort toute armée du crâne de Jupiter qu’Héphaïstos fend d’un coup de hache [37, 46]. Déesse de la raison, ayant hérité de sa mère sagesse et ingéniosité [17, 175, 239], mais aussi déesse de la Guerre, accompagnée de ses deux écuyers, Peur et Effroi [82], elle était protectrice d’Athènes [236] et, selon lui-même, d’Homère [310]. Sa description [100]. Elle portait le bouclier de Jupiter [158]. Elle participa au jugement de Pâris [268]. Durant l’Antiquité, on avait l’habitude de peindre des M. sur les portes des maisons particulières [328]. Selon le mythe, le sperme de Dionysos se répandit sur la cuisse de Minerve qu’il essayait de violer. Celle-ci s’essuya avec de la laine qu’elle jette par terre, puis elle recueille l’enfant de la Terre ainsi fécondée et l’élève dans son temple sur l’Acropole [72]. Citée par Ovide [92] et par Virgile [159]. SvH loue ses mains [280]. Un temple en Elide lui était dédié [220]. Sujet d’une sculpture de Phidias [286-287].

  • Minerve, sculpture de Phidias 286. – Louée par Sénèque [286].

  • Minos, roi de Cnossos (XVIe s.-XVe s. av. J. –C.) 324. – Fils de Jupiter et d’Europe [324], il figure comme le civilisateur des Crétois, roi juste, sage législateur et, après sa mort, un des juges des Enfers.

  • Minotaure, monstre mythologique 7, 8. – Monstre crétois, au corps d’homme et à la tête de taureau [8], né de l’union de Pasiphaé avec le taureau que Poséidon avait fait sortir de la mer. Minos, honteux, le fait enfermer dans le Labyrinthe et lui offre tous les neuf ans sept jeunes gens et sept jeunes filles, tribut qu’il avait imposé à Athènes, vengeant l’assassinat de son fils Androgée. Thésée, venu à Cnossos parmi les sept jeunes gens, tue le monstre [7].

  • Minturne, ville italienne 171. – Un temple y fut décoré par Marius [171].

  • Miracle de Saint-Marc, peinture de Palma l’Ancien 256. – Décrite par SvH [256]. Cette peinture se trouve à la Scuola Grande di S Marco à Venise.

  • Mithridate VI, roi du Pont (v. 132-63 av. J. –C.) 83, 327. – Vers 111 av. J. –C., il s’empara du pouvoir et s’engagea dans une politique de conquêtes. Sultan oriental de culture hellénique, il désirait avant tout la grandeur de son royaume et sa politique visa toujours à chasser Rome de l’Asie. Envoyé contre lui, Sylla reprit Athènes, le battit à Chéronée et à Orchomène, et lui imposa la paix de Dardanos, mais en 74 av. J. –C., la Bithynie fut annexée à Rome. M. rouvrit alors les hostilités et mit le siège devant Cyzique [327]. Chassé de Bithynie par Lucullus [83], il fut définitivement vaincu par Pompée.

  • Mnasile, personnage littéraire 80. – Berger, il est cité dans la VIe des Bucoliques de Virgile [80].

  • Mnason, tyran d’Elatée (reg. 338-297 av. J. –C.) 352. – Elève et ami d’Aristote. A acheté la bataille avec les Perses d’Aristide de Thèbes [352].

  • Mnémosyne, une des Titanides 244. – Elle s’unit à Jupiter pendant neuf nuits de suite et de cette relation naquirent les neuf Muses [244].

  • Moïse, prophète, fondateur de la religion et de la nation d’Israël 5, 91, 107, 112, 124, 161, 238, 247, 266. – Né dans la tribu de Lévi, il est " exposé " sur le Nil et recueilli par une fille du pharaon. Ayant tué un Egyptien, il fuit au pays de Madian, ; la vision du Buisson ardent, sur le Sinaï, lui révèle sa mission. Après les sept Plaies d’Egypte [266], il prend la tête des Israélites, les fait sortir d’Egypte, les guide durant quarante ans dans le désert. Il y fit notamment jaillir de l’eau du rocher [91, 124]. Il leur impose la Loi que Jahvé lui dicte sur le Sinaï [161], fait traverser la Mer rouge [238] et les mène en vue de la Terre promise, qu’il aperçoit, du mont Nébo, avant de mourir. Sa description [107]. Dieu parle à M. de Béçaléel et d’Oholiab [5]. Dit que le visage de Caïn s’empourprait sous la colère [112] et que les Syriens avaient des sculptures [247].

  • Moïse commandant à la Mer Rouge, peinture de Perino del Vaga 238. – Exécutée pour la chapelle florentine de San Lorenzo, cette œuvre fut réalisée en très peu de temps [238]. Conservée au Musée des Offices de Florence.

  • Molenaer (Jan Miense), peintre hollandais (v. 1610-1668) 87. – Marié avec le peintre Judith Leyster, son œuvre consiste essentiellement en des portraits collectifs familiaux privilégiant l’apparat et des scènes de genre au ton virulent et à la touche apparente [87].

  • Momos, divinité mythologique 47, 48, 281. – Personnification de la critique et des sarcasmes, et inséparable compagnon de Comos, dieu des Festins. Elle est l’héroïne de plusieurs légendes, dont la plus célèbre la montre raillant l’être humain formé par Vulcain, qui n’avait pas laissé à la poitrine de sa créature une petite ouverture afin qu’on pût y lire de ses pensées secrètes [47-48, 281].

  • Monegumi, ville japonaise 48. – Leurs habitants recourbent leurs cils [48].

  • Monsignori (Francisco), peintre italien (1455-1519) 113, 170, 353. – Ayant travaillé dans sa ville natale, Vérone, notamment pour Lodovico da Sesso [170], il alla ensuite à la cour de Mantoue où il fut conseillé dans son activité par Gonzague [113] qui lui offrit une belle demeure [353].

  • Mopsa, personnage littéraire 67. – Elle fut décrite dans l’Arcadie de Philip Sidney [67].

  • Moro (Antonio), peintre hollandais (1517-1576) 255. – Elève de Jan van Scorel [255], on le trouve inscrit comme maître à Anvers en 1547. Il séjourna peut-être à Rome en 1550-1551 et fut protégé par le cardinal de Granvelle. En 1551-1552, il travailla à la cour du Portugal, puis en Espagne au service de Philippe II. Sa carrière se poursuivit à Bruxelles, Anvers, Utrecht et il fit sans doute un nouveau séjour en Espagne en 1559. Essentiellement portraitiste, il ne se départir jamais d’une certaine distance à l’égard de ses modèles et fut, en tant que coloriste, marqué par l’art des Vénitiens.

  • Mort de Marie entourée des apôtres couronnés de roses, peinture de Pieter Bruegel le Jeune 141. – Critiquée par SvH comme anachronique [141].

  • Morto da Feltre, peintre italien (act. 1492-1522) 336. – Après avoir sans doute suivi la manière de Giorgione, puis celle du Titien et de Sebastiano del Piombo, il devint l’un des représentants, avec Domenico Mancini, du " giorgionisme ". Il fut réputé pour la qualité de ses grotesques [336].

  • Moscou, ville russe 151, 163. – Description de leurs vêtements [151, 163].

  • Moselle, fleuve européen 202, 212. – Traversée par SvH [202]. Till Eulenspiegel aurait été d’origine mosellanne [212].

  • Mosques, peuple du Sud-est de la mer Noire 154. – Description de leurs armes [154].

  • Mostaert (Frans), peintre hollandais (n. v. 1534) 39, 40. – Frère jumeau de Gillis Mostaert, élève d’Herri met de Bles. Il entra avec son frère à la guilde de saint Luc d’Anvers vers 1555. Il fut célèbre pour sa parfaite ressemblance avec son frère [39-40].

  • Mostaert (Gillis), peintre hollandais (v. 1534-ap. 1598) 39, 40. – Frère jumeau de Frans Mostaert, élève de Jan Mandijn. Il entra avec son frère à la guilde de saint Luc d’Anvers vers 1555. Il fut célèbre pour sa parfaite ressemblance avec son frère [39-40].

  • Mummius, général romain (IIe s. av. J. –C.) 352. – Consul en 146 av. J. –C., il anéantit la Ligue achéenne, acheva la conquête de la Grèce qui devint province romaine sous le nom d’Achaïe et pilla Corinthe qu’il dépouilla de toutes ses œuvres d’art [352].

  • Muses, divinités mythologiques I, VI, X, XII, XV, 3, 4, 97, 100, 123, 141, 188, 198, 243, 246, 256, 277, 278, 300, 342, 347, 361. – Patronnes des chants et des sciences, dont la généalogie, le nombre et les attributions précises ont beaucoup changé suivant les époques [100]. Avec Hésiode, elles sont définies comme neuf sœurs, filles de Jupiter et de Mnémosyne. Erato est la Vénus des M. [123] et la sixième [141]. Melpomène est la plus courageuse des M. [243]. Calliope est la reine des M. [277] et la plus importante [278]. La Grâce Thalie joue le même rôle parmi les Grâces que celui que la M. Thalie joue parmi les M. [300]. Elles habitaient le mont Hélicon [VI]. Titre [I] et division [X, XII, XV, 3, 4, 198, 347, 361] de l’ouvrage. Elien disait qu’un artiste ne devait pas donner une mauvaise forme aux M. [97]. Certains aiment un nombre d’hôtes qui soit l’addition des Grâces et des M. [188]. Numa dupait son peuple en faisant croire qu’il était inspiré par les M. [246]. L’Académie royale ressemble à la haute école des M. de SvH [256]. On pouvait voir dans l’agate de Pyrrhos d’Epire la forme d’Apollon et des neuf M. [342].

  • Muziano (Girolamo), peintre italien (1532-1592) 136, 137. – Après avoir fait son apprentissage à Padoue (1545-1549), il s’installe à Rome et étudie notamment Michel-Ange, Sebastiano del Piombo et Taddeo Zuccaro sans abandonner ses premières orientations vénitiennes. Il devient rapidement un peintre apprécié pour ses paysages [137] et la mise en place spatiale de ses compositions religieuses. Considérait que l’arbre le plus pittoresque était le châtaignier [136].

  • Myron, sculpteur grec (première moitié du Ve s. av. J. –C.) 74, 110, 112, 115, 219, 311. – On le dit élève d’Agéladas ou de Polyclète et de Phidias [74], modèle de Lysippe et Charès de Lindos [219], mais il travailla surtout à Athènes après les guerres Médiques comme bronzier. Ses recherches se porteront surtout sur le rendu du mouvement. Il finit sa vie dans la pauvreté [311].

    • Discobole (Le) 115

    • Femme ivre 110

    • Satyre émerveillé par ses flûtes 112

N


 

  • Nabatéens, ancien peuple de l’Arabie du Nord-Ouest 327. – Arétha en fut le roi [327].

  • Naïades, personnage mythologique 94, 303. – Nymphes des eaux courantes, fontaines, ruisseaux, fleuves. Jeunes filles au visage délicat et au corps d’une blancheur éclatante, elles sont l’objet constant des désirs des dieux et des mortels. Une N. tomba amoureuse d’Hylas alors qu’il était en train de puiser de l’eau dans une fontaine [94]. Citée par Virgile dans la IIe des Bucoliques [303].

  • Naples, ville d’Italie, en Campanie 255, 357. – Robert y régna [255]. Lorsqu’il fut libéré de son esclavage, Lippi fut renvoyé à N. [357].

  • Narcisse, personnage mythologique 25, 192. – Jeune homme béotien célèbre pour sa beauté. Insensible à l’amour passionné d’Echo, il est puni par Némésis : épris de sa propre image reflétée dans une fontaine, il se penche sur l’eau et languit de désespoir devant son idole insaisissable [192]. Selon Alberti, il fut le premier peintre [25].

  • Nasidius, général romain 135. – Ses navires de cuivre s’introduirent dans les gorges de la Sicile [135].

  • Nativité (La), peinture de Giorgio Vasari, 262. – SvH y loue les trois différentes sources de lumière employées [262].

  • Navire de Saint Pierre (Le), peinture d’Aert van Leyden 125. – SvH y loue le traitement de la tempête [125].

  • Nazareth, ville d’Israël en Galilée 103, 104, 105. – La Maison de Marie se trouvait à Nazareth quand elle fut enlevée par les anges [103]. Les N. avaient la robe retroussée [104] et une coupe de cheveux particulière [105].

  • Nazarios, panégyriste latin 349. – Il disait que les choses qui nous arrivent par les oreilles sont moins bien imprimées dans notre mémoire que celles qui nous arrivent par les yeux [349].

  • Néaclès, peintre grec (act. IIIe s. av. J. –C.) 140, 233. – Ami d’Aratos, il fut surtout peintre de genre. Un jour qu’il ne parvenait pas à peindre l’écume d’un cheval, il jeta son éponge sur sa toile et celle-ci fit naturellement l’écume qu’il souhaitait [233].

    • Combat naval des Egyptiens et des Perses 140

  • Neckar, fleuve allemand 202. – Traversé par SvH [202].

  • Van Neercassel (Johannes), évêque d’Utrecht (1625-1686) 111. – Auteur du Culte des saints, et principalement de la très sainte Vierge Marie (trad. française, 1679) où l’évêque prétendait qu’il ne fallait pas représenter la Vierge avec une expression tendre car elle s’était volontairement dévouée au Christ [111].

  • Némésis, divinité grecque de la mort 101. – Elle personnifie l’Indignation, la Vengeance des dieux contre la démesure. Sa description [101].

  • Neptune, dieu romain de la mer 78, 98, 220. – Comme Poséidon, il avait l’habitude de naviguer sur les flots dans un coquillage, escorté par des tritons [78]. Sa description [98] et ses vêtements [220]. On lui associe la couleur jaune [220].

  • Neptune, peinture d’Euphranor 98. – Euphranor préféra s’attacher à cette peinture plutôt que de parfaire son Jupiter [98].

  • Néron, empereur romain (37-68) 95, 128, 129, 130, 168. – Fils de Domitius Ahenobarbus et d’Agrippine la Jeune, il était par celle-ci le neveu de Caligula et l’arrière-petit-fils d’Auguste. Les premières années de son règne furent calmes, mais par crainte d’un rival, Néron empoisonna Britannicus et, pour se libérer de la tutelle de sa mère, la fit tuer (59). Soumis à l’influence néfaste de Poppée qu’il avait épousée [168] après avoir répudié Octavie, N. sombra dans un despotisme violent. Lors du grand incendie de Rome (64), accusé d’être l’incendiaire, il détourna la responsabilité sur les chrétiens qu’il persécuta. Ce désastre lui offrit l’occasion de se faire construire sur l’Esquilin un étrange palais, la Maison dorée, véritable microcosme dont il était le centre [128-129, 130]. Après des révoltes en Gaule, il se fit finalement tuer par un de ses affranchis [95].

  • Nestor, roi légendaire 162. – Il vécut pendant trois générations par la grâce d’Apollon, repenti pour le meurtre des Niobides. Il participa ainsi à l’expédition des Argonautes, à la chasse du sanglier de Calydon, à la lutte des Lapithes contre les Centaures et même à la guerre de Troie où il excella notamment comme conseiller par ses interventions modératrices. Son repas décrit par Homère est resté célèbre [162].

  • Neuss, ville allemande 202. – Traversée par SvH [202].

  • Ni trop, ni trop peu (Niet hoe veel, maar hoe eel), peinture de Jan Davidsz. de Heem 186. – Sur le gobelet de l’œuvre se trouve gravé le diction de De Heem que reprend SvH à son compte [186]. Cette nature morte est conservée en Allemagne, dans une collection particulière.

  • Nicéarque, peintre grec 109. – Il a notamment peint la honte dans un Hercule [109].

    • Hercule honteux 109

  • Nicée, ancienne ville d’Asie Mineure 119, 252.

  • Nicéphore (saint), patriarche de Constantinople (v. 758-829) 252. – Ancien commissaire impérial au concile de Nicée II, il fut favorable aux images mais n’en défendit pas moins l’empereur Nicéphore Ier le Logothète contre le fanatisme des moines de Stoudios. Il fut déposé et exilé par Léon V l’Arménien pour avoir refusé de rouvrir la querelle, qu’il jugeait tranchée (815). Auteur de Réfutations où il défend l’iconolâtrie (distinguée de l’idolâtrie) et d’une chronique de l’Empire byzantin, couvrant les années 602 à 769, y narrant notammen l’épisode de Sérantapicos [252].

  • Nicéphore de Calliste, théologien byzantin (1256-1335) 106, 107. – Auteur d’une Histoire ecclésiastique (qui s’arrête à la mort de l’empereur Phocas, en 610), qui fut traduite en latin et éditée en 1552 par Oporin et en 1555 par Lange. Il y mentionne notamment la description de Pierre [106] et de Paul [107].

  • Nicias, stratège et homme politique athénien 144, 247. – Il fut l’un des chefs du parti aristocratique qui, après la mort de Périclès, s’opposa au démagogue Cléon. Modéré, il conclut en 421 av. J. –C. avec les Laédémoniens une trève de cinquante ans (paix de Nicias). Opposé à la démagogie belliqueuse d’Alcibiade, il accepta à contrecœur de partager avec celui-ci le commandement de la campagne de Sicile. Il assiégea Syracuse mais, opérant avec lenteur et indécision, ne put empêcher le Lacédémonien Gylippos de renforcer la ville. Malade et déçu, il entreprit une retraite mais se laissa encercler et, arrêté, fut mis à mort part les Syracusains [144]. SvH place Polygnote de Thasos parmi les peintres ayant vécu au même moment que lui [247] (même le peintre semble avoir vécu plus tôt)

  • Nicias, peintre athénien 74, 78, 167, 180, 228, 306, 333, 348, 352. – Etait célèbre et apprécié pour la représentation de ses chiens [74] et pour le relief et le modelé de ses figures [228, 306]. Il considérait qu’un peintre doit chercher une matière digne d’être traitée [78] et conseillait la représentation de chevaux en mouvement et non immobiles [167]. Travailler lui plaisait tant qu’il ne se rendait pas compte qu’il ne mangeait pas [348]. Ses conseils étaient appréciés par Praxitèle [180]. Attale [352] et Auguste voulurent faire l’acquisition d’une de ses œuvres [333].

    • Ulysse aux Enfers 352

  • Nicodème, peintre et sculpteur byzantin (act. Xe-XIe s.) 104, 253. – Il fut célèbre pour avoir été l’un des premiers artistes à avoir représenté le Christ sur la croix [104] et pour avoir été actif après le milieu du Xe siècle.

    • Christ sur la croix 104

  • Nicolas (saint), évêque de Myre, en Lycie 76. – La légende le présente nourrisson, refusant le vendredi le sein maternal et, plus tard, ressuscitant trois petits enfants égorgés et mis au saloir par un aubergiste. Un peintre malinois ne savait bien peindre que cette figure [76].

  • Nicomaque, peintre grec (act. 390-340 av. J. –C.) 74, 220, 236, 240, 281, 310, 360. – Comme ses contemporains, il n’utilisait pas plus de quatre couleurs [220]. Etait célèbre pour son adresse [74, 240] et pour sa vision artistique [281]. Plutarque compare ses œuvres avec celles d’Homère pour leur grâce et leur perfection [236]. Il finit sa vie dans la pauvreté [310].

    • Tyndarides (Les) 360

  • Nicomède Ier, roi de Bithynie (reg. 278-250 av. J. –C.) 352. – Premier prince de sa dynastie à prendre le titre de roi, il fonda la ville de Nicomédie. Il voulut faire l’acquisition de la Vénus de Praxitèle [352].

  • Nicon, peintre antique 167. – SvH fait référence à sa peinture de cheval.

    • Cheval 167

  • Nicon, saint byzantin (fin Xe siècle) 47. – Son amitié avec Malacénos, le conseiller de Lacédémone [47].

  • Nicophane, peintre grec 74, 179. – Célèbre pour l’exactitude de sa représentation [74] ainsi que pour son élégance et sa modération [179].

  • Nieuberger (Daniel), peintre allemand (v. 1620-1674/1681) 333. – Actif à Augsbourg et Vienne, il rencontra sans doute SvH pendant le séjour de l’empereur Ferdinand III à Ratisbonne. Il fut l’auteur de petits reliefs en cire illustrant notamment les Métamorphoses d’Ovide [333].

  • Nil, fleuve d’Afrique du Nord-Est 140. – Représenté dans une peinture de Néaclès [140].

  • Ninos, fils homonyme du fondateur de Ninive et de Sémiramis 38. – Il ressemblait parfaitement à sa mère [38].

  • Ninos, fondateur légendaire de Ninive 39, 163. – Epoux de Sémiramis, lorsqu’il mourut, sa femme le remplaça, aurait guerroyé jusqu’aux Indes et aurait élevé de somptueuses constructions à Babylone, dont les célèbres jardins suspendus [39]. La figure de N. était représentée sur le char de Darios [163].

(Suite de l'index)

 
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