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(Index précédent)

  • France, pays d’Europe occidentale XI, 3, 40, 44, 46, 49, 97, 127, 135, 255, 256, 266, 280, 330, 356. – Leur physique typique est reconnaissable [40], tout comme leur caractère léger et hautain [97]. Les sauvages de F. ont d’étranges coutumes [49], tout comme certaines villes [135]. Les F. sont réputés pour avoir provoqué l’Incendie de Londres [266]. Ce pays était riche en peintres [XI, 255-256], notamment en portraitistes [44], en partie grâce aux bons offices des rois de France [46, 330, 356] et de Louis XIV [3, 127]. SvH fait l’éloge du ventres des figures peintes par les F. [280].

  • Fra Angelico, peintre italien (v. 1400-1455) 338. – Entré au couvent dominicain de Fiesole où il prononça les vœux, il fut pour SvH le contemporain de Lippi et de Benozzo Gozzoli [338].

  • Francfort-sur-le Main, ville allemande 194, 202. – Ville natale d’Adam Elsheimer [194], et de travail de Merian [202]. Traversée par SvH [202].

  • Francia (Francesco), peintre italien (v. 14501518) 74, 316. – Principal maître de l’école bolonaise, il fut influencé par le style ferrarais et travailla avec Lorenzo Costa. Sa manière tardive, s’inspirant du Pérugin, met en évidence de manière claire et bien articulée des paysages, des figures et des jeux d’ombre et de lumière. Mourut, dit-on, parce qu’il se sentait surpassé par Raphaël [74, 316] :

    • Mariage de Sainte Cécile 74, 316

  • François d’Assise (saint), religieux italien (1181/1182-1226) 341. – Fondateur de l’ordre des Frères mineurs ou Franciscains. Sa pauvreté évangélique attira à lui des compagnons : la confrérie fut approuvée oralement par Innocent III. Sujet d’une œuvre d’art remise à Sixte-Quint [341].

  • Francois Ier, roi de France (1494-1547) 356. – Succédant à son cousin Louis XII dont il avait épousé la fille, Claude de France, il reprit la politique italienne de ses prédécesseurs, passa les Alpes et remporta sur les Suisses la victoire de Marignan (1515) qui lui livra le Milanais. Contre Charles Quint, il essaya vainement d’obtenir l’alliance anglaise (entrevue du camp du Drap d’Or avec Henri VIII, 1520). Allié à Clément, François Ier reprit la guerre contre Charles Quint mais dut renoncer à ses prétentions italiennes au traité de Cambrai (1529). Veuf, il épousa Eléonore, fille de Philippe Ier d’Espagne (1530). C’est finalement par l’intermédiaire des princes protestants d’Allemagne et des Turcs de Soliman le Magnifique que prennent fin les " Guerres d’Italie " (1539). François Ier encouragea les lettres et les arts, secondant le mouvement de la Renaissance française, attirant à la cour poètes et peintres (Léonard de Vinci et la première Ecole de Fontainebleau) [356].

  • Franconie, état d’Allemagne 254. – Conrad Ier en fut le roi [254].

  • Frédéric Ier Barberousse, empereur germanique (1122-1190) 148, 254. – Chef de la maison des Hohenstaufen, il voulut restaurer l’autorité impériale. Il se heurta en Italie à la Ligue lombarde constituée en 1167 et alliée au pape Alexandre mais après sa défaite à Legnano (1176), il dut reconnaître leurs prétentions. Il se noya en Cilicie pendant la Ie Croisade. Il régna après Conrad Ier. Nomma en 1158 Vladislav II roi de Bohème [254].

  • Frédéric-Henri, prince d’Orange-Nassau (1584-1647) 6. – Stathouder des Provinces-Unies (1625-1647), il lutta contre les Espagnols pendant la guerre de Trente Ans. Après sa mort, sa femme Amalia von Solms érige l’Huis ten Bosch, monument à sa gloire ainsi qu’à la dynastie des Orange-Nassau. Ne savait pas dessiner [6].

  • Fréminet (Martin), peintre, décorateur et dessinateur français (1567-1619) 46, 212. – Fils du peintre Frédéric Fréminet, il compléta sa formation en Italie (1592) et devint peintre d’Henri IV (1603). Il est l’auteur de dessins, et surtout de la décoration de la voûte de la chapelle au château de Fontainebleau (1608). Etait réputé pour sa grande imagination [46, 212].

  • Furies, divinités infernales 101, 293. – Réputées pour leurs colères [293] dans la religion romaine. Elles furent très tôt assimilées aux Erinyes grecques. Leur description [101].

  • Furnerius (Abraham), peintre hollandais (v. 1628-1654) 95. – Peintre de paysages [95], élève de Rembrandt, il connut Samuel SvH lors de son apprentissage dans l’atelier d’Amsterdam.

G


 

  • Gabon, rivière africaine 48. – Ses habitants ont leur lèvre inférieure transpercée [48].

  • Gabriel, personnage biblique 106. – Ange de la tradition juive et chrétienne. Dans l’Evangile, Gabriel annonce la naissance de Saint-Jean Baptiste et de Jésus-Christ. La littérature postérieure en fait un archange. Décrit par le Tasse [106].

  • Gad, personnage biblique 156. – Fils de Jacob et de Zilpah, servante de Léa. Ancêtre éponyme d’une des douze tribus d’Israël [156], dont le territoire se situait en Transjordanie.

  • Gaddi (Taddeo), peintre italien (doc. 1327-1366) 22, 334. – Filleul de Giotto (sous les ordres duquel il resta 24 ans [22]), auteur, avec son fils Agnolo, de fresques dans l’église S. Croce de Florence. Pratiqua la mosaïque avec des coquilles d’œufs [334].

  • Galanthis, personnage littéraire 119. – Servante d’Alcmène, Galanthis est citée dans les Métamorphoses d’Ovide (IX, 291-315), sauvant sa maîtresse des sorts et des enchantement de Lucine [119].

  • Galatée, divinité marine 228, 260. – Changea en fleuve son amant Acis, victime de la jalousie du cyclope Polyphème [228, 260].

  • Galicie, région d’Europe Centrale 49. – Ses habitants s’entaillaient volontairement le visage [49].

  • Galien (Claude), médecin grec (v. 131-v. 201) 289. – Il fit d’importantes découvertes en anatomie. Son œuvre, qui reposait sur l’existence des " humeurs ", a joui jusqu’à la Renaissance d’un grand prestige. Explique la manière dont les artistes se créent des règles pour atteindre la beauté [289].

  • Galilée, région du Nord de la Palestine 107. – Lucien fait parler Tryphon de saint Paul en disant qu’il était g. [107].

  • Gallus, poète latin (v. 69-26 av. J. –C.) 227. – Ami de Virgile, il donna sa forme classique à l’élégie romaine. Fut mis en scène dans les Bucoliques de Virgile [227].

  • Gand, ville des Flandres belges 181, 313. – Hopman de Rijck s’y dissimula pendant sept mois [181]. Mabuse y passa lors d’un voyage [313].

  • Ganymède, personnage mythologique, fils de Tros et de Callirhoé 94. – Réputé pour sa beauté. Jupiter en tomba amoureux et se changea en aigle pour le prendre dans ses serres et le ravir dans les cieux [94]. Ayant acquis l’immortalité, Ganymède seconde parfois Hébé dans sa tâche, en versant l’ambroisie à l’assemblée des dieux.

  • Gaule, nom donné par les Romains aux régions occupées par les Celtes 83, 157, 350. – Les G. possédaient un lion sur leurs insignes guerriers [157]. M. Marcellus vainquit le g. Virdomare [83]. César compta le nombre de nez g. qu’il avait brisés [350].

  • Gaulo (mont), montagne chinoise 343. – Un rocher y ressemblait à un nez humain [343].

  • Géant endormi, peinture de Timanthe 185. – Pour donner une idée de la taille du géant, Timanthe peignit quelques satyres mesurant son pouce avec un thyrse [185].

  • Geeraerdt van Velsen, tragédie de Pieter Cornelisz. Hooft 61, 92. – Hooft y décrit la croissance d’Amsterdam [61] et l’allégorie de la Violence [92].

  • Geertgen tot Sint Jans, peintre hollandais (v. 1465-v. 1495) 255, 318. – Il se forma avec Albert van Ouwater et fut frère lai au couvent Saint-Jean de Haarlem [255]. Dans des œuvres comme la Crucifixion et le Christ de pitié (v. 1484), il trahit une sensibilité inquiète et expressive. Il exécuta aussi des portraits collectifs de corporations, observés avec précision et qui sont les premiers exemples connus du genre. Son œuvre fut louée par Dürer [318].

  • Gênes, ville d’Italie, en Ligurie 311. – Van Dyck y travailla quelque temps après 1621 [311].

  • Génie d’Athènes (Le), peinture de Démon 111. – Démon y avait représenté l’ensemble des passions du peuple athénien [111].

  • Génie, entité mythologique 23. – Représenté sous la forme d’un serpent, animal spécifique du monde souterrain, le G. symbolise, chez les Romains, la force spirituelle et vivante des hommes, des empereurs et des dieux. Tout être vivant est en effet accompagné par son G., divinité individuelle qui le suit depuis sa naissance jusqu’à la fin de son existence, protège tous ses actes, et bénit en particulier les phénomènes de la génération et de la mort [23].

  • Gennade de Constantinople, patriarche (act. 458-471) 182. – De son œuvre, il ne reste que quelques lettres, des fragment sur la Genèse et les épîtres de Paul. Il punit un peintre d’avoir peint le Christ sous la forme d’un Jupiter [182].

  • Géorgiques (Les), œuvre littéraire de Virgile 130, 165, 168. – Virgile y décrit notamment la porte de la Maison dorée de Néron [130], les différentes espèces de chevaux [165] et de vaches [168].

  • Gérar, ville de Palestine 298. – Abimélek fut le roi de G. [298].

  • Germanie (De la), ouvrage historique de Tacite 151, 246. – Tacite y décrit les anciens Allemands [151] ainsi que leurs coutumes religieuses [246].

  • Germanie, nom de deux provinces romaines limitées à l’est par le Rhin et à l’Ouest par la province de Belgique 121, 246, 254, 350. – Léopold Ier en fut le roi [121], comme Conrad Ier [254]. César comptait le nombre de nez cassés par lui [350]. Sujet d’un ouvrage de Tacite [121, 246].

  • Ghiberti (Lorenzo), sculpteur, orfèvre, peintre et architecte italien (1378-1455) 2, 290, 349. – Théoricien de l’art [2], il a donné ses chefs-d’œuvre avec les deuxième et troisième portes de bronze du baptistère de Florence, ornées de reliefs narratifs (la troisième, achevée en 1452, fut surnommée " porte du Paradis "). Ses enfants dépensèrent tout ce qu’il put leur donner et ne cherchèrent pas à perpétuer sa mémoire [290]

    • Portes du baptistère de Saint Jean de Florence 349

  • Ghirlandaio (Domenico), peintre italien (1449-1494) 2, 14, 46, 360. – Théoricien de l’art [2], il participa à la décoration de la chapelle Sixtine et, dans ses compositions religieuses pour les églises de Florence, donna aux personnages de l’histoire sainte l’apparence de bourgeois de la ville, ses clients. Un de ses dessins de figure féminine fut corrigé par son élève Michel-Ange [14, 360]. Sa culture et sa mémoire artistique était réputée [46].

  • Gigantomachie (La), fresque de Jules Romain, 274. – Louée pour ses effets de fausse perspective et de trompe-l’œil par SvH [274]. Se trouve dans le Palazzo del Te de Mantoue.

  • Giorgione, peintre italien (v. 1477-1510) 14, 169, 226, 255. – Peut-être formé dans l’atelier de Giovanni Bellini, il est l’auteur de compositions à la lumière diffuse et à la suavité du coloris [226, 255]. Son influence fut grande, notamment sur le Titien, dont il repéra très tôt le talent [14], et sur Giovanni da Udine [169].

  • Giotto, peintre et architecte italien (1266-1337) 9, 22, 89, 255, 332, 334. – Sans doute élève de Cimabue [9], maître de Taddeo Gaddi [22], il travailla à Rome et à Florence. Sa conception de l’espace et l’individualisation des personnages contrastèrent avec les conventions de la " manière grecque " et la perception médiévale. Un passage de Dante témoigne de son rapide succès [9] qui dépassa les frontières italiennes [255]. Représenta un emblème de Naples [89]. Il sut à main levée dessiner un cercle parfait [332].

    • Façade de l’Église Saint-Pierre 334

  • Gizidos, prince sarrazin (VIIIe s.) 252. – Père d’Ulidos, il fit détruire toutes les œuvres d’art dans son royaume [252].

  • Glycère, personnage mythique, épouse de Pausias 277, 302. – Inventeur des guirlandes de fleurs, elle rivalisa avec les couleurs des œuvres de Pausias et l’épousa [277, 302].

  • Van der Goes (Hugo), peintre et miniaturiste flamand (v. 1440-1482) 339. – Il se trouvait inscrit en 1467 à la guilde des peintres de Gand. Il travailla aussi à Bruges [339] et fut chargé de plusieurs travaux décoratifs. En 1475, il entra au monastère de Rouge-Cloître et, bien qu’en proie à des troubles moraux, il continua à peindre jusqu’en 1480.

  • Goltzius (Hendrick), peintre hollandais (1558-1616/1617) 14, 75, 272. – Artiste précoce [14], installé à Haarlem dès 1577, il y fonda avec Carel van Mander une académie qui diffusait le style maniériste de Spranger. Ses gravures et ses dessins, au trait nerveux et mobile, aux formes ondulantes et contorsionnées furent réputées [75]. N’aborda la peinture que vers 1600 :

    • Vénus se regardant dans un miroir 272

  • Gonzague (Frédéric II de), duc de Mantoue 353. – Rémunéra abondamment Jules Romain [353].

  • Gonzague (Jean François II de), duc de Mantoue (m. 1519) 113, 353. – Soutint le peintre Francesco Monsignori [113, 353].

  • Goths, peuple germanique originaire de Scandinavie 126, 157, 250, 254, 323. – Leur insigne de guerre était l’ourse [157]. Après leurs massacres [250], ils tentèrent de faire revivre l’architecture [126], même si leurs médailles étaient médiocres [254]. Attila voulut se faire représenter sur un trône, piétinant les sceptres g. [323].

  • Goudt (Hendrick), peintre hollandais (1585-1648) 356. – Après un voyage à Rome où il côtoya notamment Adam Elsheimer, il devint dans sa ville natale un peintre d’histoire et un paysagiste reconnu et apprécié. Cité par SvH dans les peintres importants du XVIIe siècle.

  • Goulart (Simon), prédicateur genevois (m. 1628) 39, 40. – Né à Senlis, il entretient une longue correspondance avec Scaliger. Il est l’auteur du Trésor d’histoires admirables et mémorables de notre temps (1610-1614) dans lequel il consigne diverses anecdotes et faits étranges [39-40].

  • Van Goyen (Jan), peintre hollandais (1596-1656) 237, 238. – Actif à Leyde et La Haye, sensible aux compositions d’Isaäck van Ruisdael (dont il achète une toile en 1634), Van Goyen développe un nouveau mode d’approche du paysage, privilégiant l’impression d’ensemble, la touche et les effets de contrastes lumineux (La Mer près de Haarlem, 1656, Francfort, Städelsches Kunstinstitut). Il s’opposa, selon SvH, à Knipbergen et Porcellis dans un combat de peintures [237].

  • Gozzoli (Benozzo), peintre italien (1420-1497) 338. – Formé chez Ghiberti et Fra Angelico, dont il fut, à Rome et Orvieto, le principal assistant. Il a notamment représenté dans la chapelle du palais Médicis le Cortège des Mages en figurant des personnalités de son temps et des paysages du val d’Arno. Ses couleurs à l’œuf étaient, selon SvH, plus résistantes que certaines couleurs à l’huile [338].

  • Grâces, entités mythologiques 15, 188, 236, 240, 277, 278, 280, 300. – Au nombre de trois [188], Aglaé, Euphrosyne et Thalie accompagnent la Muse Calliope [15, 277, 278, 300] et favorisent l’art [236, 240, 280, 300].

  • Van der Gracht (Jacob), anatomiste néerlandais, 52. – Ses traités anatomiques, et notamment son Anatomie det wtterlicke deelen van het menschelick lichaem (1634) sont utiles mais pas nécessaires aux peintres [52].

  • Grand Exécuteur (Le), planche réalisée par Rupert du Palatinat d’après un tableau de Ribera 196. – Un exemplaire de cette planche fut donnée par Rupert à SvH lors de son passage à Francfort [196].

  • Gratina, personnage antique 289. – Fut un modèle connu et apprécié des peintres antiques [289].

  • Grebber (Pieter Fransz. de), peintre hollandais (v. 1600-1652/1653) 257. – Maître de Pieter Saenredam, de Pieter Lely [257] et de quelques soixante autres artistes à Haarlem, Pieter Fransz. de Grebber fut un portraitiste et un peintre d’histoire réputé (La Résurrection de Lazare, 1632, Turin, Gallerie Sabauda), notablement chez les notables de Haarlem.

  • Grèce, pays du Sud-est de l’Europe VI, 6, 44, 47, 51, 53, 56, 66, 89, 101, 126, 128, 136, 145, 156, 160, 185, 200, 220, 226, 247, 248, 249, 254, 255, 290, 291, 330, 331, 333, 334, 336, 337, 343. – Cléonie [53] et Olympie [185] étaient des villes g. Thersite [66], Agamemnon [101] étaient g. dans l’Odyssée. Les anciens G. ouvraient les portes de leurs demeures vers l’extérieur [128], coupaient les cheveux de leurs morts [145] et n’avaient pas l’habitude de se couvrir le corps pour la guerre [226]. Plus tard, ils consacrèrent une fête au mandylion du Christ [249]. Une femme grecque mit au monde un enfant noir [343]. Selon les G., on peut donner des oracles sous les chênes [136]. Les G. furent vaincus par Paul-Emile [6]. Leur équipement militaire [156, 160]. Les poètes g. pensaient qu’on ne pouvait avoir du talent sans quelque folie [200]. Ils furent des maîtres de la sculpture [51, 247], de l’architecture [126] et de la peinture [220, 247, 330, 331, 333, 334, 336, 337]. Leurs œuvres sont acquises par les Romains [248] et leur manière sera reprise par les Italiens [254-255]. Les sculptures g. sont des références [56, 290-291]. Les G. enseignaient la peinture à leurs enfants pour ne pas qu’ils fussent trompés dans les transactions et pour qu’ils eussent un bon jugement de l’art [6]. La lyre g., symbole de la poésie [VI]. Les G. préféraient éviter la laideur dans leur portrait [44], mais exigeaient de l’érudition [89].

  • Grégoire de Nazianze (saint), docteur de l’Eglise (v. 330-v. 390) 43, 107, 227, 350. – D’abord rhéteur, il préféra la retraite aux charges ecclésiastiques. Ordonné prêtre par son père, evêque de Nazianze, il rejoignit d’abord la communauté monastique de saint Basile, son ami ; il n’occupa pas le siège épiscopal de Sasimes où Basile l’avait nommé et démissionna du siège de Constantinople où l’avait placé le concile de 381. Auteur de deux discours Contre Julien (dont il décrit l’aspect physique [43]), d’un Misopogon, de cinq Discours théologiques, de poèmes théologiques et autobiographiques, de sermons et d’un recueil de lettres. Sa description physique [107]. Pense que les peintres doivent user de couleurs vraisemblables [227]. Raconte une anecdote montrant la puissance de la peinture [350].

  • Grégoire II (saint), pape (1669-731) 251. – Il sacra Saint Boniface évêque missionnaire de Germanie (723), résista aux édits iconoclastes [251] de Léon III l’Isaurien, releva l’abbaye du Mont-Cassin avec l’aide de Gisulphe, duc de Bénévent.

  • Grégoire III (saint), pape (reg. 731-741) 252. – Syrien, il réunit un synode (Rome, 731) qui excommunia les iconoclastes [252], nomma saint Boniface archevêque de Mayence et sollicita sans succès l’intervention de Charles Martel contre les Lombards.

  • Grotius (Hugo), juriste et diplomate néerlandais (1583-1645) 355. – Historiographe de Hollande, il fut condamné à la prison comme partisan d’Oldenbarnevelt et comme arminien. Il put se réfugier en France où il fut nommé ambassadeur de Suède. Il est surtout connu pour son Du Droit de la guerre et de la paix (De juri belli ac pacis), code du droit international, et son Introduction à la connaissance du droit hollandais (Inleydinge tot de Hollandtsche regtsgeleertheyt, 1644) rappelant les règles de droit hollandaises, notamment en ce qui concerne les artistes [355].

  • Gueldre, province des Pays-Bas 234. – Pieter Lely est originaire de G. [234].

  • Guerchin (le), peintre et graveur italien (1591-1666) 207. – D’abord marqué par les œuvres ferraraises, il devint à Bologne l’élève de Ludovico Carrache puis alla à Venise. Appelé à Rome par Grégoire XV, il y subit l’attraction du Dominiquin et de Guido Reni. Il a laissé des paysages aux accents personnels et des dessins à la plume rehaussés de lavis qui se distinguent par la nervosité du trait et le raffinement des effets de lumière

    • La Renommée (Casino Ludovisi) 207

  • Guevara (Antonio de), historien et érudit espagnol (v. 1480-1548) 91. – Confesseur franciscain de Charles Quint, il traça le portrait du prince et de l’honnête homme idéal, maître de son esprit et de son corps [91].

  • Guidobaldo del Monte, savant italien 276. – Il a écrit sur la perspective [276].

  • Guillaume Ier, peintre hollandais (1533-1584), 108. – Prince allemand, fils du comte de Nassau-Dillenburg, il hérita de la principauté d’Orange et de possessions en Hollande, et fut, de ce fait, fondateur de la branche des Orange-Nassau. Il fut à l’origine du soulèvement de la Hollande et de la Zélande, avec l’appui de Louis de Nassau en Wallonie. L’Union d’Arras précipita la rupture entre Nord et Sud, par la formation de l’Union d’Utrecht. Les Provinces-Unies étaient fondées, la rupture avec l’Espagne consommée. G., dont les E. avaient mis la tête à prix, fut assassiné. Sa description physique [108].

H


  • Haarlem, ville néerlandaise 137, 221, 288. – Les cendres h. sont réputées [221]. Les paysagistes originaires de cette ville furent célèbres [137], tout comme Cornelis van Haarlem [288].

  • Van Haarlem (Cornelis Cornelisz.), peintre hollandais (1562-1638) 225, 288. – Après des séjours d’étude en Flandre et en France, Van Haarlem s’installe définitivement à Haarlem en 1583. Avec Carel van Mander, il participe au développement des arts (et plus particulièrement de la peinture) dans la ville, défendant lui-même une œuvre aux compositions recherchées et complexes (Le Massacre de Bethléem, 1591, Haarlem, Frans Halsmuseum). SvH critique ses talents de coloriste [225] et la manière dont il a utilisé les antiques [288].

  • Hadrien ou Adrien, empereur romain (76-138) 146, 185, 186, 249. – Fils adoptif de Trajan dont il épousa la petite-nièce Sabine. Il remplaça la politique offensive de son prédécesseur par une politique de défense des frontières. Il renforça les défenses du limes germanique et fit construire en Grande-Bretagne, de l’embouchure de la Tyne au Golfe de Solway, le mur d’Hadrien ou mur des Pictes. Confronté un temps à la révolte des Juifs, il organisa durablement l’administration impériale et codifia le droit en édit perpétuel. Il fit construire dans son domaine (Villa Adriana) de Tibur (plus tard Tivoli) les reproductions des monuments qu’il avait admirés au cours de ses voyages, fit exécuter par des sculpteurs grecs des répliques des originaux de la belle époque athénienne, mais n’accepta les critiques de l’architecte Apollodore qu’il fit tuer [186]. Il favorisa une réaction classique d’inspiration hellénique dans le domaine des arts. Il fit pousser sa barbe, dit-on, à cause d’une cicatrice faciale [146]. De son temps, on avait interdit certaines œuvres pour leur manque de proportion [185]. Il fit ériger la Colonne trajane en l’honneur de son oncle et père adoptif [249].

  • Hambourg, ville allemande 262. – SvH y signale une œuvre de SvH.

    • Trompe-l’œil installé dans une chapelle de Vredeman de Vries 262

  • Hannibal, général et homme d’état carthaginois (247-183 av. J. –C.) 3, 83, 142, 348. – Elevé dans la haine de Rome par son père Hamilcar Barca, il se distingue en Espagne sous les ordres de son beau-frère Hasdrubal. Décidé à prendre sa revanche sur Rome, il attaqua son allié Sagunto, déclenchant la deuxième guerre punique. Il infligea aux Romains de lourdes pertes, notamment sur le Tessin, à la Trébie et près du Lac Trasimène en Ombrie. Il battit les Romains à Cannes, en Apulie, mais fut contraint à la paix par Scipion [83]. Ses ennemis le dénoncèrent à Rome et il dut se réfugier en Syrie et en Bithynie d’où il fut livré à Rome. Il s’empoisonna probablement à Libyssa près de Prusa (Brousse). Vit le stratège Phormion se ridiculiser devant lui [3]. Sa aspect physique [142] et psychologique [348].

  • Harmonie, personnage mythologique, fille d’Arès et d’Aphrodite 93. – Epouse de Cadmos. Les cadeaux divins de leurs noces portaient le malheur à leurs descendants. Lorsqu’ils moururent, Harmonie et son époux furent métamorphosés en serpents pour compenser leur vieillesse affligée [93].

  • Harpocrate, dieu égyptien 100. – Dieu égyptien représenté par un enfant suçant son doigt [100], il figurait un des aspects d’Horus, Horus enfant. Les Grecs et les Romains l’adoptèrent et en firent le dieu du silence, honoré par les philosophes mystiques.

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