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François d’Assise (saint), religieux italien (1181/1182-1226) 341. – Fondateur de l’ordre des Frères mineurs ou Franciscains. Sa pauvreté évangélique attira à lui des compagnons : la confrérie fut approuvée oralement par Innocent III. Sujet d’une œuvre d’art remise à Sixte-Quint [341]. Francois Ier, roi de France (1494-1547) 356. – Succédant à son cousin Louis XII dont il avait épousé la fille, Claude de France, il reprit la politique italienne de ses prédécesseurs, passa les Alpes et remporta sur les Suisses la victoire de Marignan (1515) qui lui livra le Milanais. Contre Charles Quint, il essaya vainement d’obtenir l’alliance anglaise (entrevue du camp du Drap d’Or avec Henri VIII, 1520). Allié à Clément, François Ier reprit la guerre contre Charles Quint mais dut renoncer à ses prétentions italiennes au traité de Cambrai (1529). Veuf, il épousa Eléonore, fille de Philippe Ier d’Espagne (1530). C’est finalement par l’intermédiaire des princes protestants d’Allemagne et des Turcs de Soliman le Magnifique que prennent fin les " Guerres d’Italie " (1539). François Ier encouragea les lettres et les arts, secondant le mouvement de la Renaissance française, attirant à la cour poètes et peintres (Léonard de Vinci et la première Ecole de Fontainebleau) [356]. Franconie, état d’Allemagne 254. – Conrad Ier en fut le roi [254]. Frédéric Ier Barberousse, empereur germanique (1122-1190) 148, 254. – Chef de la maison des Hohenstaufen, il voulut restaurer l’autorité impériale. Il se heurta en Italie à la Ligue lombarde constituée en 1167 et alliée au pape Alexandre mais après sa défaite à Legnano (1176), il dut reconnaître leurs prétentions. Il se noya en Cilicie pendant la Ie Croisade. Il régna après Conrad Ier. Nomma en 1158 Vladislav II roi de Bohème [254]. Frédéric-Henri, prince d’Orange-Nassau (1584-1647) 6. – Stathouder des Provinces-Unies (1625-1647), il lutta contre les Espagnols pendant la guerre de Trente Ans. Après sa mort, sa femme Amalia von Solms érige l’Huis ten Bosch, monument à sa gloire ainsi qu’à la dynastie des Orange-Nassau. Ne savait pas dessiner [6]. Fréminet (Martin), peintre, décorateur et dessinateur français (1567-1619) 46, 212. – Fils du peintre Frédéric Fréminet, il compléta sa formation en Italie (1592) et devint peintre d’Henri IV (1603). Il est l’auteur de dessins, et surtout de la décoration de la voûte de la chapelle au château de Fontainebleau (1608). Etait réputé pour sa grande imagination [46, 212]. Furies, divinités infernales 101, 293. – Réputées pour leurs colères [293] dans la religion romaine. Elles furent très tôt assimilées aux Erinyes grecques. Leur description [101]. Furnerius (Abraham), peintre hollandais (v. 1628-1654) 95. – Peintre de paysages [95], élève de Rembrandt, il connut Samuel SvH lors de son apprentissage dans l’atelier d’Amsterdam.
Ghirlandaio (Domenico), peintre italien (1449-1494) 2, 14, 46, 360. – Théoricien de l’art [2], il participa à la décoration de la chapelle Sixtine et, dans ses compositions religieuses pour les églises de Florence, donna aux personnages de l’histoire sainte l’apparence de bourgeois de la ville, ses clients. Un de ses dessins de figure féminine fut corrigé par son élève Michel-Ange [14, 360]. Sa culture et sa mémoire artistique était réputée [46]. Gigantomachie Giorgione, peintre italien (v. 1477-1510) 14, 169, 226, 255. – Peut-être formé dans l’atelier de Giovanni Bellini, il est l’auteur de compositions à la lumière diffuse et à la suavité du coloris [226, 255]. Son influence fut grande, notamment sur le Titien, dont il repéra très tôt le talent [14], et sur Giovanni da Udine [169]. Giotto, peintre et architecte italien (1266-1337)
9, 22, 89, 255, 332, 334. – Sans doute élève de Cimabue [9], maître de
Taddeo Gaddi [22], il travailla à Rome et à Florence. Sa conception de l’espace
et l’individualisation des personnages contrastèrent avec les conventions
de la " manière grecque " et la perception médiévale.
Un passage de Dante témoigne de son rapide succès [9] qui dépassa les
frontières italiennes [255]. Représenta un emblème de Naples [89]. Il sut
à main levée dessiner un cercle parfait [332].
Façade de l’Église Saint-Pierre Gizidos, prince sarrazin (VIIIe s.) 252. – Père d’Ulidos, il fit détruire toutes les œuvres d’art dans son royaume [252]. Glycère, personnage mythique, épouse de Pausias 277, 302. – Inventeur des guirlandes de fleurs, elle rivalisa avec les couleurs des œuvres de Pausias et l’épousa [277, 302]. Van der Goes (Hugo), peintre et miniaturiste flamand (v. 1440-1482) 339. – Il se trouvait inscrit en 1467 à la guilde des peintres de Gand. Il travailla aussi à Bruges [339] et fut chargé de plusieurs travaux décoratifs. En 1475, il entra au monastère de Rouge-Cloître et, bien qu’en proie à des troubles moraux, il continua à peindre jusqu’en 1480. Goltzius (Hendrick), peintre hollandais
(1558-1616/1617) 14, 75, 272. – Artiste précoce [14], installé à
Haarlem dès 1577, il y fonda avec Carel van Mander une académie qui
diffusait le style maniériste de Spranger. Ses gravures et ses dessins, au
trait nerveux et mobile, aux formes ondulantes et contorsionnées furent
réputées [75]. N’aborda la peinture que vers 1600 :
Vénus se regardant dans un miroir Gonzague (Frédéric II de), duc de Mantoue 353. – Rémunéra abondamment Jules Romain [353]. Gonzague (Jean François II de), duc de Mantoue (m. 1519) 113, 353. – Soutint le peintre Francesco Monsignori [113, 353]. Goths, peuple germanique originaire de Scandinavie 126, 157, 250, 254, 323. – Leur insigne de guerre était l’ourse [157]. Après leurs massacres [250], ils tentèrent de faire revivre l’architecture [126], même si leurs médailles étaient médiocres [254]. Attila voulut se faire représenter sur un trône, piétinant les sceptres g. [323]. Goudt (Hendrick), peintre hollandais (1585-1648) 356. – Après un voyage à Rome où il côtoya notamment Adam Elsheimer, il devint dans sa ville natale un peintre d’histoire et un paysagiste reconnu et apprécié. Cité par SvH dans les peintres importants du XVIIe siècle. Goulart (Simon), prédicateur genevois (m. 1628) 39, 40. – Né à Senlis, il entretient une longue correspondance avec Scaliger. Il est l’auteur du Trésor d’histoires admirables et mémorables de notre temps (1610-1614) dans lequel il consigne diverses anecdotes et faits étranges [39-40]. Van Goyen (Jan), peintre hollandais (1596-1656) 237, 238. – Actif à Leyde et La Haye, sensible aux compositions d’Isaäck van Ruisdael (dont il achète une toile en 1634), Van Goyen développe un nouveau mode d’approche du paysage, privilégiant l’impression d’ensemble, la touche et les effets de contrastes lumineux (La Mer près de Haarlem, 1656, Francfort, Städelsches Kunstinstitut). Il s’opposa, selon SvH, à Knipbergen et Porcellis dans un combat de peintures [237]. Gozzoli (Benozzo), peintre italien (1420-1497) 338. – Formé chez Ghiberti et Fra Angelico, dont il fut, à Rome et Orvieto, le principal assistant. Il a notamment représenté dans la chapelle du palais Médicis le Cortège des Mages en figurant des personnalités de son temps et des paysages du val d’Arno. Ses couleurs à l’œuf étaient, selon SvH, plus résistantes que certaines couleurs à l’huile [338]. Grâces, entités mythologiques 15, 188, 236, 240, 277, 278, 280, 300. – Au nombre de trois [188], Aglaé, Euphrosyne et Thalie accompagnent la Muse Calliope [15, 277, 278, 300] et favorisent l’art [236, 240, 280, 300]. Van der Gracht (Jacob), anatomiste néerlandais, 52. – Ses traités anatomiques, et notamment son Anatomie det wtterlicke deelen van het menschelick lichaem (1634) sont utiles mais pas nécessaires aux peintres [52]. Grand Exécuteur Gratina, personnage antique 289. – Fut un modèle connu et apprécié des peintres antiques [289]. Grebber (Pieter Fransz. de), peintre hollandais (v. 1600-1652/1653) 257. – Maître de Pieter Saenredam, de Pieter Lely [257] et de quelques soixante autres artistes à Haarlem, Pieter Fransz. de Grebber fut un portraitiste et un peintre d’histoire réputé (La Résurrection de Lazare, 1632, Turin, Gallerie Sabauda), notablement chez les notables de Haarlem. Grèce, pays du Sud-est de l’Europe VI, 6, 44, 47, 51, 53, 56, 66, 89, 101, 126, 128, 136, 145, 156, 160, 185, 200, 220, 226, 247, 248, 249, 254, 255, 290, 291, 330, 331, 333, 334, 336, 337, 343. – Cléonie [53] et Olympie [185] étaient des villes g. Thersite [66], Agamemnon [101] étaient g. dans l’Odyssée. Les anciens G. ouvraient les portes de leurs demeures vers l’extérieur [128], coupaient les cheveux de leurs morts [145] et n’avaient pas l’habitude de se couvrir le corps pour la guerre [226]. Plus tard, ils consacrèrent une fête au mandylion du Christ [249]. Une femme grecque mit au monde un enfant noir [343]. Selon les G., on peut donner des oracles sous les chênes [136]. Les G. furent vaincus par Paul-Emile [6]. Leur équipement militaire [156, 160]. Les poètes g. pensaient qu’on ne pouvait avoir du talent sans quelque folie [200]. Ils furent des maîtres de la sculpture [51, 247], de l’architecture [126] et de la peinture [220, 247, 330, 331, 333, 334, 336, 337]. Leurs œuvres sont acquises par les Romains [248] et leur manière sera reprise par les Italiens [254-255]. Les sculptures g. sont des références [56, 290-291]. Les G. enseignaient la peinture à leurs enfants pour ne pas qu’ils fussent trompés dans les transactions et pour qu’ils eussent un bon jugement de l’art [6]. La lyre g., symbole de la poésie [VI]. Les G. préféraient éviter la laideur dans leur portrait [44], mais exigeaient de l’érudition [89]. Grégoire de Nazianze (saint), docteur de l’Eglise (v. 330-v. 390) 43, 107, 227, 350. – D’abord rhéteur, il préféra la retraite aux charges ecclésiastiques. Ordonné prêtre par son père, evêque de Nazianze, il rejoignit d’abord la communauté monastique de saint Basile, son ami ; il n’occupa pas le siège épiscopal de Sasimes où Basile l’avait nommé et démissionna du siège de Constantinople où l’avait placé le concile de 381. Auteur de deux discours Contre Julien (dont il décrit l’aspect physique [43]), d’un Misopogon, de cinq Discours théologiques, de poèmes théologiques et autobiographiques, de sermons et d’un recueil de lettres. Sa description physique [107]. Pense que les peintres doivent user de couleurs vraisemblables [227]. Raconte une anecdote montrant la puissance de la peinture [350]. Grégoire II (saint), pape (1669-731) 251. – Il sacra Saint Boniface évêque missionnaire de Germanie (723), résista aux édits iconoclastes [251] de Léon III l’Isaurien, releva l’abbaye du Mont-Cassin avec l’aide de Gisulphe, duc de Bénévent. Grégoire III (saint), pape (reg. 731-741) 252. – Syrien, il réunit un synode (Rome, 731) qui excommunia les iconoclastes [252], nomma saint Boniface archevêque de Mayence et sollicita sans succès l’intervention de Charles Martel contre les Lombards. Grotius (Hugo), juriste et diplomate néerlandais (1583-1645) 355. – Historiographe de Hollande, il fut condamné à la prison comme partisan d’Oldenbarnevelt et comme arminien. Il put se réfugier en France où il fut nommé ambassadeur de Suède. Il est surtout connu pour son Du Droit de la guerre et de la paix (De juri belli ac pacis), code du droit international, et son Introduction à la connaissance du droit hollandais (Inleydinge tot de Hollandtsche regtsgeleertheyt, 1644) rappelant les règles de droit hollandaises, notamment en ce qui concerne les artistes [355]. Gueldre, province des Pays-Bas 234. – Pieter Lely est originaire de G. [234]. Guerchin (le), peintre et graveur italien
(1591-1666) 207. – D’abord marqué par les œuvres ferraraises, il
devint à Bologne l’élève de Ludovico Carrache puis alla à Venise.
Appelé à Rome par Grégoire XV, il y subit l’attraction du Dominiquin et
de Guido Reni. Il a laissé des paysages aux accents personnels et des
dessins à la plume rehaussés de lavis qui se distinguent par la nervosité
du trait et le raffinement des effets de lumière
La Renommée Guevara (Antonio de), historien et érudit espagnol (v. 1480-1548) 91. – Confesseur franciscain de Charles Quint, il traça le portrait du prince et de l’honnête homme idéal, maître de son esprit et de son corps [91]. Guidobaldo del Monte, savant italien 276. – Il a écrit sur la perspective [276]. Guillaume Ier, peintre hollandais (1533-1584), 108. – Prince allemand, fils du comte de Nassau-Dillenburg, il hérita de la principauté d’Orange et de possessions en Hollande, et fut, de ce fait, fondateur de la branche des Orange-Nassau. Il fut à l’origine du soulèvement de la Hollande et de la Zélande, avec l’appui de Louis de Nassau en Wallonie. L’Union d’Arras précipita la rupture entre Nord et Sud, par la formation de l’Union d’Utrecht. Les Provinces-Unies étaient fondées, la rupture avec l’Espagne consommée. G., dont les E. avaient mis la tête à prix, fut assassiné. Sa description physique [108].
Hannibal, général et homme d’état carthaginois (247-183 av. J. –C.) 3, 83, 142, 348. – Elevé dans la haine de Rome par son père Hamilcar Barca, il se distingue en Espagne sous les ordres de son beau-frère Hasdrubal. Décidé à prendre sa revanche sur Rome, il attaqua son allié Sagunto, déclenchant la deuxième guerre punique. Il infligea aux Romains de lourdes pertes, notamment sur le Tessin, à la Trébie et près du Lac Trasimène en Ombrie. Il battit les Romains à Cannes, en Apulie, mais fut contraint à la paix par Scipion [83]. Ses ennemis le dénoncèrent à Rome et il dut se réfugier en Syrie et en Bithynie d’où il fut livré à Rome. Il s’empoisonna probablement à Libyssa près de Prusa (Brousse). Vit le stratège Phormion se ridiculiser devant lui [3]. Sa aspect physique [142] et psychologique [348]. Harmonie, personnage mythologique, fille d’Arès et d’Aphrodite 93. – Epouse de Cadmos. Les cadeaux divins de leurs noces portaient le malheur à leurs descendants. Lorsqu’ils moururent, Harmonie et son époux furent métamorphosés en serpents pour compenser leur vieillesse affligée [93]. Harpocrate, dieu égyptien 100. – Dieu égyptien représenté par un enfant suçant son doigt [100], il figurait un des aspects d’Horus, Horus enfant. Les Grecs et les Romains l’adoptèrent et en firent le dieu du silence, honoré par les philosophes mystiques. |
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